[HRP] Vu que mon arrivee coincide avec une revanche d'outre tombe, je me suis servie de ca pour essayer de m'integrer a l'histoire, mais ne pouvant connaitre exactement vos reactions, j'ai prefere l'essai en suspend la rencontre avec les veilleurs [/HRP]
L'Autre n'est plus là...
Il avait pris plaisir à voir mon désespoir, tandis que l'esclavagiste usait de moi et me faisait exécuter docilement tous ses désirs.
Voir n'était pas suffisant, je ressentais à nouveau mon corps et je sentais le contact immonde de ce chacal infecte tandis qu'il me besognait.
L'Autre se réjouissait de ma révolte... Et puis ce fut le néant.
J'ai mal. Je respire donc je suis en vie.
Où est l'Autre ? Est-ce encore un nouveau tourment ?
Je suis Yuna. Et j'étais sur un bateau...
Mes paupières s'ouvrent et je suis aveuglée. Cela aussi fait mal.
J'ai pu bouger ma main! Elle me couvre les yeux!
Je me lève émerveillée d'être libre à nouveau.
Où suis-je?
Une plage, une mer bleue et une forêt tropicale.
"Alors ma jolie tu t'es perdue?"
Je me retourne et je vois un homme débraillé au regard concupiscent, il me détaille avec convoitise.
"C'est mon jour de chance, esclave. Tu vas me rapporter au moins une piece d'or"
Il me rappelle l'esclavagiste. Je sens la colère monter en moi, le désir de me venger...
Le pirate tend le bras et me saisit le poignet. Je hurle et c'est comme si tout se passait au ralenti.
L'expression surprise du pirate tandis que ma colère devient lumière dans ma main.
Tant de colère... Le pirate prend peur et sort son couteau. Trop tard.
La lumière a quitté ma main telle une flèche et a frappé en plein torse le pirate qui s'effrondre.
Je m'approche mais son regard est vide. Il est mort.
Comment ai-je fait cela?
Pendant cet instant, je me suis sentie vivante, j'ai ressenti un tel plaisir.
Une telle paix mais j'ai aussi perçu une présence dans la lumière.
Je me sens perdue mais je réfléchirai plus tard.
Je me penche sur le cadavre et je lui prends ses vêtements.
Je me sens vide maintenant: Qui suis-je ? J'ai besoin de réponses.
Je ne sais qu'une seule chose : je m'appelle Yuna.
Il faut bien commencer quelque part : je me dirige vers la forêt.
Un sifflement, une flèche se plante devant moi.
Je sens des regards braques sur moi,
Une aura démoniaque me submerge, je ne la crains pas...
Beaucoup ont déjà subi ma colère, d'autres la subiront bientôt.
A peine libre, et je dois déjà tuer
Cela me convient : j'ai tant de colère en moi et la libérer... M'apaise.
Ces morts vivants me chargent mais je n’ai pas peur,
Ce ne sont que des bêtes sans cervelles après tout.
Comme un enfant qui apprivoise ses premiers pas, j'apprends à nouveau à ressentir.
Mais c'est difficile, dans mon âme c'est blanc ou noir : colère ou vide.
La détresse de ceux qui m'entourent glisse sur moi comme de l'eau.
L'Autre m'a pratiquement détruite...
Ce n’était qu’une patrouille de reconnaissance,
Je ne sais même pas ou je suis, mais je dois rester sur mes gardes.
N’aurais-je donc aucun salut, encore une patrouille….
Devrais-je trépasser comme cela, en combattant ces créatures de mort.
J'ai trouvé un peu de repos : je ne souffre plus et je distribue la mort avec une indifférence étonnante.
Mon âme est un vide où parfois jaillissent quelques taches de couleur et d'émotion.
Est-ce que c'est un souvenir ? Je vois une belle femme se maquiller devant son miroir
Usant de ses pinceaux avec soin, son visage s'illumine et gagne en mystère et en beauté.
La forêt est profonde, y a-t-il trace de vie ici, a part ces créatures,
Cela fait 10 jours que j’avance sans but, mais je dois survivre.
Ma volonté est plus forte que tout, et je survivrai.
Une explosion au loin, des flammes qui s’élèvent au delà de la cime des arbres…..
Je cours dans cette direction, seul m’importe la location de l’explosion
Ceux qui combattent ces zombies ne sont pas forcement mes amis,
Mais une chose est sure, ce sont leurs ennemis.
Peut être trouverais je de l’aide.