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 [Récit] Invehig

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Nerevar

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MessageSujet: [Récit] Invehig   [Récit] Invehig Icon_minitimeSam 10 Avr 2010, 01:27

Citation :
Cette page en construction a pour vocation de présenter une divinité annexe, dérivée du culte du Blanc-Manteau.


Invehig
Ou l'Intangible, le Dernier Invisible.

Les fidèles d'Invehig suivent des préceptes très proche de ceux du Blanc-Manteau, dont ils sont issus. Leurs croyances originelles ont pourtant disparu, et ils vénèrent la divinité qu'ils considèrent comme étant la véritable incarnation de l'Invisible : Invehig.
Prônant l'ordre et la discipline, ils cultivent les Arts obscurs pour servir leurs desseins. La plupart d'entre eux sont des nécromanciens, des élémentalistes ou des rôdeurs, et tous ont en commun une passion pour la mort qui tient de la folie plus que de la foi.

Le premier Grand Prêtre, Elogh, est décédé peu de temps après la fondation du temple, libérant ses fidèles de sa domination. Livré à lui même, ce culte s'est développé seul, puisant sa force dans l'imagination débridée d'esprits malades et corrompus.

Invehig est vénéré durant de sombres rituels souterrains, dont seul les lointains échos peuvent être entendus à la surface. Mais quelle que soit l'origine des rumeurs, toute s'accordent à dire que les hurlements déchirants qui percent alors les ténèbres ne peuvent provenir que d'immondes prières d'une cruauté sans nom.





De rares écrits encore lisibles d'Almonar Tere, trois seulement, lèvent en partie le voile de mystère qui plane sur son existence. Jeune prêtre prometteur du Blanc manteau, il aurait vécu à quelques lieux seulement du passage désormais célèbre des Portes de Kryte. Les textes qui purent être retrouvés laissent supposer qu'il a tenu, plusieurs années durant, un journal personnel relatant sa foi inébranlable en le culte de l'Invisible. Et au regard des circonstances de sa mort, il est peut être préférable que ce journal ait aujourd'hui disparut.

Le premier texte date de sa nomination au rang de prêtre, alors que la confiance qu'il portait aux fidèles du culte était à son apogée. Le parchemin, désormais trop abimé pour pouvoir être daté précisément, porte une écriture franche et certaine, témoignant de la forte volonté d'Almonar.


Citation :
-
Enfin, on me reconnaît comme digne de l'Invisible. Le noble Manteau blanc repose aujourd'hui sur mes épaules, et l'on m'a confié la direction d'un petit temple au nord des Portes. L'édifice est simple, mais Leur présence y est palpable et je m'y sens déjà chez moi. Quatre fidèles sont venu ce matin, renouvelant ainsi leur serment; je pense leur avoir fait bonne impression. Je trépigne d'impatience à l'idée de tous les rencontrer. J'ai dans l'idée de faire ce temple un lieu majeur de notre Culte.
-

Le texte suivant à été retrouvé dans l'ancienne chambre du prêtre, et est sans nul doute contemporain à la mort de Saül. Cet évènement semble par ailleurs avoir gravement ébranlé la foi de Tere, non pas en l'Invisible, mais dans le Blanc Manteau en lui même. La disparition de leur chef spirituel lui apparait comme une trahison , et l'on pourrait considérer que cette époque marque la naissance d'Elogh.
L'écriture du jeune prête est presque méconnaissable dans ce second texte, et les nombreuses tâches d'encre témoignent de l'état d'excitation dans lequel il se trouvait.

Citation :
-
Ils m'ont hurlé qu'Il était tombé aujourd'hui. Leurs voix me poursuivent où que j'aille, et j'entends désormais jusqu'aux battements de leurs ailes. Je n'ai rencontré personne aujourd'hui, et ma chapelle est restée vide pour la première fois depuis trois ans. Sa chute aura déchiré le cœur de chacun d'entre nous et Leurs âmes saignent jusque dans notre monde. Il ne doit pas rester en terre.
-

Il s'agit là du dernier texte que l'on considère avoir été écrit par Almonar Tere. Les autres écrits, dont il ne reste aujourd'hui presque aucun exemplaire original, sont signés de la main d'Elogh.

Citation :
-
...et en dépit de sa traitrise, Il lui accordera le pardon, transcendant l'Âme, le Corps et le Sang de celui qui fut mort. Des quarante qui L'ont suivi, seuls vingt perdurent encore et leur cœur se fait plus fort à chaque battement. Des faibles pouvoirs du Blanc Manteau il ne nous reste rien, et nous savons désormais pourquoi leur foi est erronée.

J'achèverai aujourd'hui la Dernière mélopée d'Elogh, et conjurerai Celui qui n'aurait du rester dans l'ombre.
-
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Nerevar

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MessageSujet: Re: [Récit] Invehig   [Récit] Invehig Icon_minitimeSam 01 Mai 2010, 21:18

Citation :

Le récit suivant à été écrit par Balsa, soldat des Lanciers du Soleil, et proche amie du Veilleur Nerevar Kal Erinys.





N'ayant aucune garantie de revoir un jour cette personne, je vais coucher par écrit l'insolite rencontre que j'ai faite il y a de cela trois jours. C'était un personnage, ou plutôt devrais-je dire une femme, énigmatique, et j'aspire autant que je le redoute à la rencontrer à nouveau.


Je revenais donc tout juste de Kryte, où j'étais partie quelques temps rendre visite à celui que je désignerais ici, pour des raisons de commodité, comme étant ma famille, Nerevar. Je suis revenue à bords du Skua, un imposant navire qui s'est amarré sur les quais de Kamadan en fin de soirée. Bien qu'il pleuvait et que le capitaine m'ait aimablement proposé de héberger, je décidais de rentrer à la Grand-Salle des Lanciers, où je savais pouvoir trouver mon ancienne chambre. Je travaille de moins en moins avec les Lanciers, mais j'ai toujours de bons contactes dans leurs rang, ce qui me laisse une certaine liberté, et me permet de jouir d'avantages non négligeables.


Je quittais donc la ville au pas de course, en direction des plaines de Jarin, avec dans une main, mon javelot – qui ne me quitte désormais plus- et mon bouclier; et dans l'autre, les rares affaires que je rapportais de Kryte. Par malchance, si tant est que je puisse encore parler d'une quelconque chance pour cette soirée là, la pluie tombait dru, et ma visibilité en était grandement réduite. Dans l'espoir d'éviter les agaçantes plantes géante qui pullulent dans cette région, j'entrepris de longer la falaise sur une bonne moitié du trajet, ce qui avait de surcroit l'avantage de me protéger de la pluie. C'est pourtant de ce choix malheureux qu'a découlé la suite des événements.


Alors que je m'abritais quelques temps dans une cavité rocheuse, j'entendis dans mon dos, ce que je pourrait décrire comme un râle étouffé, suivit de quelques bruits de succion à proprement parler écœurants. Habitué aux manœuvres militaires, je déposais en silence mon paquet, et saisissait fermement mon bouclier dans la main gauche, avant de me retourner avec une lenteur calculé, prête à réagir quoi que je puisse découvrir. Ma déception fût pourtant grande car je ne put rien apercevoir d'autre qu'un étroit passage dénué de la moindre lumière. Nullement effrayé, et mue par cette curiosité qui me caractérise, j'entrais dans cette cavité, précédé de mon bouclier qui à lui seul suffisait à bloquer le passage sur toute sa largeur. Après avoir laborieusement franchit trois coudés, je commençais néanmoins à m'inquiéter. Je n'avais pu imaginer ce bruit, mais ce couloir semblait se perdre dans les entrailles de la terre. Il descendait effectivement en une pente douce qui s'accentuait pourtant à chaque enjambée.


L'irréfutable preuve que j'avais bien entendus quelque chose se présenta sous la forme d'une masse visqueuse qui vint s'écraser sur mon bouclier. Surprise, je poussais un cri, et enfonçait la tête de mon javelot dans ce que j'estimais être une créature. La masse s'écroula, inerte, et je profitais de l'occasion pour allumer une torche, bien qu'il m'ait enfin semblé apercevoir une faible lueur devant moi juste avant l'agression. Je me rendis alors compte, à la lueur de la torche, que la faille dans laquelle je m'étais engouffré semblait se prolonger à une hauteur vertigineuse au dessus de moi, laissant supposer que j'étais descendus bien plus bas que je ne l'avais imaginé. Le cadavre devant moi était celui d'une sorte d'humanoïde écorché, si encore on considère qu'il ait eu une peau dans le passé. Sans que j'en ai jamais vue de semblable, il ressemblait aux créatures que certain mages se plaisent à invoquer, et sa vue m'inspirait rapidement un profond dégout. Peu désireuse de rester à proximité de ce corps, je l'enjambais promptement, et continuais ma progression.


Je fini par me dégager de ce couloir, et j'arrivais dans une large pièce circulaire qui m'inspira immédiatement une grande frayeur. Pourtant vide, il s'en dégageait une écœurante odeur d'encens qui masquait un relent bien plus immonde que je crus percevoir à quelques occasion. Une douzaine de bougies éclairaient la pièce d'une lueur rougeâtre, projetant des ombres mouvantes sur les irrégulière parois de la caverne. Le sol lui, était parfaitement lisse, et trônait au centre de la pièce une grande table de grès recouverte de runes qui me sont aujourd'hui encore parfaitement inconnue. En m'approchant de la table, je pris conscience qu'elle était recouverte, non pas de tissu comme je l'avais pensé en premier lieu, mais d'un dépôt séché et uniformément étalé dont je ne pus déterminer la composition, faute d'une lumière assez forte. L'étrange couloir se prolongeait de l'autre coté de la pièce, et c'est en m'en approchant que j'entendis la sinistre mélopée qui m'a glacé le sang. Bien que lointaine, j'ai réussi à saisir une partie des mots qui étaient prononcés, notamment une phrase, dénué de sens, qui revenait à intervalle régulier.


Seïm flekt eleih Invehig.



Dernière édition par Nerevar le Mar 31 Juil 2012, 22:16, édité 1 fois
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Nerevar

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MessageSujet: Re: [Récit] Invehig   [Récit] Invehig Icon_minitimeMar 31 Juil 2012, 22:15

Spoiler:

Bien qu'incapable de saisir de sens de la litanie qui était prononcée, son écoute me nouait les tripes, et je ressentie un grand soulagement lorsqu'elle s’arrêtât. Ma tranquillité fut cependant de courte durée car je réussis à me convaincre que le silence qui s'était fait l'était en réponse au bruit d'une pierre sur laquelle je venais de buter. Je continuais cependant à avancer, toujours mus par cette curiosité que je commençais à maudire. Le couloir ne descendait plus, et semblait se prolonger en une ligne droite dénuée de tout obstacle. Mon champs de vision n'en était pourtant pas amélioré, et, inexplicablement, je ne pouvais discerner ce qui trouvait à plus de cinq mètres devant moi. Les murs eux, devenait plus lisse à chaque pas, et d'une caverne, j'entrais dans un tombeau. Les irrégularité au sol se faisait plus rare, un semblant de dallage commençait à apparaître. Seule constante, le plafond toujours invisible semblait si haut qu'il aurait du s’ouvrir sur le ciel. Rien de tel bien sur, et il m'était toujours impossible d'y trouver la moindre source de lumière. Ma marche devint monotone, et je commençait à avoir l'impression de progresser depuis des heures dans ce boyau sous terrain. Peut être était-ce le cas, et les murs finirent pas ressembler à un marbre noir poli, et que le sol à un carrelage fait de pierres si bien taillé qu'elles ne pouvaient l'avoir été de main d'homme. Et c'est là, alors que mon cœur reprenait son rythme normal et que la sueur arrêtait de couler sur ma nuque, alors que je reprenait confiance ; que l'horreur me saisie.

Je ne saurais dire précisément ce qui m'a tant effrayé. La vision que j'ai eu des lieux qui se trouvaient devant moi n'avait pourtant rien d'abominable, et quoi qu'un peu dérangeante, la pièce ovale dans laquelle je pénétrais n'aurait jamais du avoir sur moi cet effet là. Et pourtant, à l'instant où je posais un pied dans la pièce, je pris pleinement conscience de l'horreur dont ces lieux étaient imprégnés.

La pièce dans laquelle je me trouvais alors me semble avoir été grande, mais j'étais incapable de détourner mon regard de la femme qui se trouvait en son centre, si bien que mon esprit n'a gardé des lieux qu'un souvenir vague et détaché. Elle était debout, presque nue, fasse à ce qui m'apparaissait alors comme étant une table, et elle exerçait sur moi une telle fascination que rien d'autre ne pouvait retenir mon attention. Je compris alors que les milles voix que j'avais entendu psalmodier étaient les siennes, et cette prise de conscience subite me fut imposée. Je n'ai eu d'autre choix que de reconnaître ce fait, et je compris bien plus tard qu'en ces lieux, la peur était érigée en un mode de communication infiniment plus subtile et puissant que tout ce que j'avais pus connaître jusque là. Je compris alors qui elle était, le Sethugh de ce temps, septième après Elogh le premier d'entre eux. En instant, je connus plus d'elle que ne connaîtrait jamais de moi. Je compris que tout mes combats contre le Blanc Manteau, je les avait fait en son nom, au nom d'Invehig, pour les punir de leurs trahison. Je compris que chaque homme, chaque femme ou chaque créature tombé au combat face à moi lui avait été dédié, pour le nourrir de leur corps.

Je ne garde aucun souvenir de mon retour à la surface, et dans les jours qui suivirent, les choses que j'avais apprises dans cette grotte me parurent douteuse et peu crédible. Je n'ai pas cherché à retrouver le passage que j'avais alors emprunté, et je souhaite ne jamais m'y retrouver...


Je.veux.la.voir...Se-thu-gah...



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